Tourisme Remiremont Plombières-les-Bains dans les Vosges, Lorraine, France
Accueil - Nos inspirations - Interview – La Ferme du Petit Moulin, engagée pour l’environnement et le bien-être animal
Dans notre ferme, on produit principalement du fromage : munsters, tommes, raclette, fromage blanc, du petit frais… Nous avons 40 vaches laitières, pour un cheptel de 80 en comptant la suite. L’intégralité du lait produit est transformé sur place, dans notre fromagerie qui date de 2018. Nous avons le label Agriculture Biologique ainsi que l’Appellation d’Origine Protégée pour le munster. Pour y prétendre, il faut remplir plusieurs critères et notamment être dans le périmètre géographique défini et avoir une des 5 races de vaches autorisées dans le cahier des charges. Chez nous, c’est la race Simmental.
Mon père a créé la ferme en 1981, il s’est converti en bio en 1990, et par la suite, dès qu’on s’est associés en 2009, on parlait de la possibilité de transformer notre lait. On ne savait pas sous quelle forme, est-ce qu’on voulait faire des yaourts, du fromage… Il s’est avéré que mon père est parti en retraite en 2017 et que le nouvel associé était fromager. Ça a permis de développer l’idée et de se lancer dans la construction de la fromagerie.
Au départ, il y avait un certain volume dédié à la transformation et le reste partait en laiterie. Rapidement, il s’est avéré que tout pouvait être transformé sur place !
On fait un peu de tout ! Ce que j’apprécie le plus ce sont les naissances, la transformation en elle-même et puis la vente… Tout est très complémentaire, c’est ça que j’aime.
Ce qui me fait lever le matin, c’est de continuer à travailler dans le respect du bien-être de l’animal et le respect de l’environnement.
C’est pour cela que l’on a mis en place un projet d’aggro-foresterie en 2022 : on a replanté 130 arbres sur l’exploitation et on souhaite également planter plus de haies. On a un projet qui est cours, de panneaux photovoltaïques, pour produire notre propre électricité.
À côté de ça, on travaille au maximum sur le bien-être animal. On essaye d’avoir un animal qui a une vie correcte, et malheureusement on ne sait pas forcément ce qu’il se passe après à l’abattoir, où il peut y avoir du stress.
S’il faut n’en garder qu’un, c’est le munster, c’est vraiment notre produit d’appel. On le mange par exemple en munstiflette, avec un munster bien affiné.
On peut aussi faire une salade au petit frais, une salade de tomates, etc. Ça remplace très bien la mozzarella !
– Nicolas Feivet & Mathilde Simon
26 la Croisette 88340 Le Val-d’Ajol
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